dimanche 15 septembre 2013

Pour quoi le nu avec les formes abstraits?


Suite à l’invasion et au développement de l’Islam en Iran, l’Art imaginaire a subi des transformations fondamentales. Représenter le corps de l’Homme par l’artiste peintre ou le sculpteur suscite l’interdiction et la punition. Les artistes sont donc obligés de réaliser des œuvres figuratives du corps de l’Homme avec une image déformée.

Ces images déformées vont parfois jusqu’à un abstrait total, en créant dans l’esprit de l’ observateur diverses interprétations imaginaires.
La plupart des peintres présentent l’image née de leur âme dans les fragments des formes et/ou, en un ensemble parfait. Nous sommes donc témoins des chefs-d’œuvre à travers les différentes époques, et nous pouvons citer l’ensemble des images présentes dans les livres de poésies de Ferdowsi, Khayyâm et Hafez.

Dans l’histoire de l’art en Iran, ces images sont inscrites dans une période après l’implantation de l’Islam.


Mon rêve depuis toujours est de représenter les formes et le style de l’art iranien dans le respect de son passé historique, accompagnés sans déformation d’un corps entièrement figuratif (exemple : calligraphie juxtaposée à des formes abstraites).


Le dynamisme de la forme de ce corps dénudé rappelle la vie, l’euphorie et le mouvement ; danse de multiples formes dans la sérénité d’un corps dévoilé qui oriente le regard dans l’instant et le souffle à l’infini.

Dans la détresse et l’enfermement d’un cadre, les formes condensées du passé (calligraphies) rétrécissent le champ de la liberté du corps dénudé. Celles-ci, de temps à autre et avec une tension obstinée, neutralisent la vie, l’énergie et le mouvement qui sont à la recherche de la figure dans son aspect sans limite, et qui condamnent ainsi ce corps dans un silence figé.


Cette contrainte du silence stagnant se désigne même dans la forme conventionnelle. J’ai essayé avec tant d’efforts d’expérimenter ce rêve qu’est ma réalité.

Dans mes expérimentations, j’ai dissimulé cette nudité derrière un rideau de rubans en nuancé de gris clair. Sur ces rubans gris, nous observons des fils de diverses couleurs qui représentent les filaments du tapis. Ces derniers, avec ses nœuds de couleurs différentes, symbolisent la souffrance, l’amour et la vie.
Peut-être que ce style, qui représente un corps en toute nudité derrière des rubans gris, prend sa source dans l’inconsciente pudeur de l’Orient …


Cette pudeur orientale est d’ailleurs créatrice de ces tracés de rubans qui cachent le corps aux regards. Elle n’est ni la main, ni la pensée, ni l’âme de l’artiste, bien que cette rivière de pudeur s’écoule à l’infini dans son être ; mais peut-être est-ce l’influence du temps ?

Sans doute que ces rubans offerts à ces corps dénudés et afin de les rendre invisibles, est un désir pour rendre les Hommes solitaires.
C’est d’ailleurs possible que ces images soient le combat même entre le rêve et la réalité (idéalisme et matérialisme) dans l’intention de perdurer à l’infini…
Ainsi, la mise en scène des lettres calligraphiées et du corps dénudé, accompagnée de mon regard sur ce combat et le désir continuel à travers les siècles, m’a orienté vers ces compositions propres à mes pensées.

Le 20 décembre 2012                                                                                         
PAYA                                                                                                                             



 
                                                           100 x 100














                                                                                                              100 x 100



















                                                                                                                                          100 x 80





mardi 20 mars 2012

































































































lundi 14 novembre 2011

Amour, eau de vie, rien de rien, je t’aime…

En quelques années, ma confrontation avec l’Occident m’a mis sur le chemin d’une nouvelle expression. Utilisant mes racines intellectuelles et picturales, je me sers des modes de vie européennes pour enchevêtrer sur la toile ces deux mondes qui coexistent maintenant en moi.
Dans cette série , j’ai utilisé des éléments calligraphiques. J’ai employé les mots précis comme: amour, eau de vie, rien de rien, … Ces mots m’ont inspiré pour créer le rythme et la composition. Ils sont placés au premier plan de tableau et selon le rythme et l’atmosphère que je crée, ils sont plus ou moins visibles, parfois complètement effacés, parfois répétés jusqu’à atteindre une certaine harmonie.
Dans cette nouvelle composition, ce sont les différents textures et contrastes des formes et couleurs qui m’encouragent à continuer . D’ un côté , on voit un mélange de formes et de couleurs et de l’autre, les couleurs sont séparées par une ligne épaisse pour finir sur une couleur douce, légère et fluide. Dans ce échange de contraste et de couleur tout ce qui reste est l’harmonie de la couleur et de la forme.

PAYA POYANDEH
25 Septembre 2011
















  • 100x80

















  • 100x80

















  • 100x80

















  • 92x73

















  • 81x65















samedi 22 octobre 2011

Amour, eau de vie, rien de rien ,…




















100x80



















100x80

















100x80

















100x80

















vendredi 25 mars 2011

2007 - 2011















  • 100x80













  • 100x80












  • 100x80












  • 101x80











  • 101x80











  • 102x80















mercredi 18 novembre 2009

2007jusqu'à aujourd'hui










  • 57 x 67












  • 69 x 57














  • 70 x 57













dimanche 4 octobre 2009

2007jusqu'à aujourd'hui






  • 86 x 67











  • 79 x 67














vendredi 31 juillet 2009

____cliquez sur l'image pour voir mon site .___________ Click en the photo, my sit

____cliquez sur l'image pour voir mon site .___________ Click en the photo, my sit
http://www.payapoyandeh.com